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samedi 1 septembre 2007

La jeunesse s'engage (5)


La jeunesse s'engage (5)


Quand nous voyons tant d'églises fermées dans nos campagnes et l'âge des prêtres qui les desservent, nous comprenons le besoin que des jeunes s'engagent dans le sacerdoce, fassent don de leur vie pour leurs frères, les hommes et les femmes de notre temps et construisent pour ceux qui viendront ensuite. Cette dimension du don de son « est non seulement « supérieure » à la dimension des seules obligations morales exprimées par les commandements, mais elle est aussi « plus profonde » qu'elles et plus fondamentale » (Jean Paul II, Lettre Dilecti amici, n° 8). Il nous faut prier, prier beaucoup et faire prier, pour que le Seigneur envoie les prêtres dont son Église a besoin pour réaliser sa tâche missionnaire.
Ce don de soi des jeunes s'exprime (lire la suite) aussi par la réponse à la vocation à la vie consacrée, dans la pratique des « conseils évangéliques », qui rend un témoignage des réalités de la vie à venir.
Ce don de soi peut-être également une invitation à vivre la vocation universelle à la sainteté dont le concile Vatican II a parlé (cf. constitution dogmatique sur l'Église Lumen gentium, n° 39-42). « Le « suis-moi » du Christ se fait entendre sur diverses routes (...) ». On peut devenir « imitateur du Christ (...) aussi en s'employant à réaliser la transformation de toute la réalité temporelle selon l'esprit de l'Évangile. Et c'est là que l'apostolat des laïcs trouve aussi son point de départ, lui qui est inséparable de l'essence même de la vocation chrétienne » (Jean Paul II, Lettre
Dilecti amici, n° 9). « Pour la grande majorité des hommes, être saint, cela signifie sanctifier leur travail personnel, se sanctifier dans leur travail et sanctifier les autres par leur travail, et ainsi trouver Dieu sur le chemin de leur vie » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 55). Quand le Christ dit « suis-moi », très souvent cet appel « signifie : « Suis-moi », suis-moi, moi l'Époux de l'Église - de mon épouse... ; viens, deviens toi aussi l'époux de ton épouse..., deviens toi aussi l'épouse de ton époux. Tous deux, participez à ce mystère, à ce sacrement, dont la Lettre aux Éphésiens disait qu'il est grand : grand parce « qu'il s'applique au Christ et à l'Église » (cf. Éphésiens 5, 32) » (Jean Paul II, Lettre Dilecti amici, n° 10), le sacrement de mariage. Suivre la voie de la vocation au mariage « signifie que l'on apprend l'amour nuptial jour après jour (...) : l'amour de l'âme et du corps, l'amour qui « est patient, qui est bienveillant, qui ne cherche pas son intérêt...et qui ne tient pas compte du mal » ; l'amour qui sait « mettre sa joie dans la vérité », l'amour qui « supporte tout » (Cf. 1 Corinthiens 13, 4.5.6.7) » (Jean-Paul II, Ibid.).

(à suivre)

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