Encore l'apostolat
Encore l'apostolat
Je continue à donner quelques idées sur l’apostolat, en m’appuyant sur des textes de saint Josémaria.
« Ce n’est pas notre apostolat que nous faisons. Si c’était le cas, qu’aurions-nous à dire ? C’est l’apostolat du Christ que nous faisons, parce que Dieu le veut, parce que c’est ainsi qu’il nous l’a ordonné : Allez par le monde entier pour prêcher l’Évangile (Marc 16, 15). Les erreurs sont nôtres ; les fruits appartiennent au Seigneur » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 267).
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« Et comment réaliserons-nous cet apostolat ? Avant tout par l’exemple, en vivant conformément à la Volonté du Père, comme Jésus nous l’a montré par sa vie et son enseignement. La vraie foi, c’est celle qui ne permet pas que les actes soient en contradiction avec les paroles. Nous devons mesurer l’authenticité de notre foi en examinant notre conduite personnelle. Nous ne sommes pas sincèrement croyants si nous ne nous efforçons pas de mettre en pratique ce que nous prêchons » (Ibid., n° 268).
« Il m’est très difficile de croire à l’efficacité surnaturelle d’un apostolat qui n’est pas appuyé, solidement centré, sur une vie d’intimité avec le Seigneur. Et cela, au milieu du travail ; chez moi ou en pleine rue, avec tous les problèmes plus ou moins importants qui se présentent chaque jour. Là, et non ailleurs, mais avec le cœur en Dieu. Nos paroles, nos actes, et même nos misères ! répandront alors le bonus odor Christi (2 Corinthiens 2, 15), la bonne odeur du Christ, que les autres hommes remarqueront obligatoirement en se disant : voilà un chrétien » (Ibid., n° 271).
« Qui a disposé que, pour parler du Christ, pour répandre sa doctrine, il faille faire des choses étranges, bizarres ? Vis ta vie ordinaire ; travaille là où tu te trouves, en t’efforçant d’accomplir tes devoirs d’état, les obligations de ta profession ou de ton métier, en progressant, en te dépassant chaque jour. Sois loyal, compréhensif envers les autres et exigeant envers toi-même. Sois mortifié et joyeux. Tel sera ton apostolat. Et sans que tu saches pourquoi, misérable comme tu l’es, ceux qui t’entourent viendront à toi et, dans une conversation naturelle, simple, à la sortie du travail, dans une réunion de famille, dans l’autobus, au cours d’une promenade, n’importe où, vous parlerez de ces inquiétudes qui existent dans l’âme de tout le monde, bien que certains ne veuillent pas les admettre : ils le comprendront quand ils commenceront à chercher Dieu pour de bon » (Ibid., n° 273).
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