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mercredi 28 février 2007

L'epreuve et la grace


L’épreuve et la grâce

Saint Paul affirme que Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces (cf. 1 Corinthiens 10, 13), c’est-à-dire que la grâce de Dieu vient toujours à notre secours dans les épreuves. De sorte que nous pouvons dire, d’une certaine façon, que toutes les situations se valent : la grâce est proportionnée à l’effort nécessaire pour vivre chrétiennement. (lire la suite)
Sainte Rose de Lima, patronne de l’Amérique, l’exprime avec profondeur dans une lettre au Docteur Castillo, dans laquelle elle fait part de ce que le Seigneur lui disait dans sa prière :
« Le Seigneur notre Sauveur éleva la voix et dit, avec une incomparable majesté : « Tous doivent savoir qu’après l’épreuve vient la grâce ; tous doivent connaître que, sans le poids des afflictions, on ne peut parvenir au sommet de la grâce ; tous doivent comprendre que la mesure des charismes [ou des dons surnaturels] augmente avec l’accroissement des peines. Les hommes doivent se garder d’errer ou de se tromper. C’est la seule véritable échelle du paradis, et hors de la croix, on ne trouve pas de chemin pour monter au ciel. »
Lorsque j’entendis ces paroles, un élan très fort m’emporta, comme pour me faire venir au milieu de la rue, afin que je dise, avec de grands cris, à tous les gens de tout âge, sexe et condition : « Écoutez, peuples ; écoutez, tout le monde. Sur l’ordre du Christ, en employant les paroles sorties de sa bouche, je vous en avertis : nous ne pouvons acquérir la grâce si nous ne souffrons pas d’afflictions ; il faut que les peines s’accumulent les unes sur les autres pour obtenir de participer intimement à la nature divine, à la gloire des fils de Dieu, à la parfaite félicité de l’âme. »
[…] Il me semblait que mon âme […] devait, après avoir rompu ses liens, s’en aller dans le monde entier, avec agilité et sans entrave, parfaite, et toujours plus grande, en disant : « Si les mortels pouvaient connaître l’importance de la grâce divine, combien elle est belle, noble et précieuse ; combien de richesses elle recèle, combien de trésors, d’allégresses et de délices ? Sans aucun doute ils s’appliqueraient, de toute leur activité et de tous leurs soins, à se procurer peines et afflictions ! Tous, à travers le monde, rechercheraient, au lieu de richesses, ennuis, maladies et tourments, pour acquérir l’inestimable trésor de la grâce. C’est là le butin et le profit ultime de la patience. Personne ne se plaindrait de la croix ni des peines qui pourraient advenir, si l’on connaissait la balance où elles sont pesées pour la rétribution des hommes. »

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