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mercredi 14 février 2007

Le 16 fevrier 1932

Saint Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, a écrit, en date du 16 février 1932, ce qu'il a ressenti ce jour-là, une "locution divine" qui, parmi tant d'autres, l'a aidé à mieux se connaître et à se livrer encore plus généreusement à la Volonté de Dieu : "16 février 1932 : Je suis assez (lire la suite)1
enrhumé depuis quelques jours, et cela a permis à mon manque de générosité envers mon Dieu de se manifester par un relâchement dans ma prière et dans les mille petites choses qu'un enfant, et plus est un enfant-âne, peut chaque jour offrir à son Maître. Je m'en étais déjà aperçu et je voyais bien que je remettais à plus tard certaines résolutions d'accorder plus d'intérêt et de temps à mes pratiques de piété, mais je me rassurais en me disant : plus tard, quand tu iras mieux, lorsque la situation financière des tiens s'arrangera... alors ! - Et aujourd'hui, après avoir distribué la sainte communion aux religieuses, après la sainte Messe, j'ai dit à Jésus ce que je lui dis tant et tant de fois, jour et nuit : (...) "Je t'aime plus que celles-ci." Immédiatement, et sans bruit de paroles, j'ai entendu : "Les œuvres sont amour, et non les beaux discours." Sur-le-champ, j'ai nettement perçu mon grand manque de générosité, et j'ai repensé à de nombreux détails, insoupçonnés, auxquels je n'avais pas donné d'importance, qui l'ont fait vivement comprendre mon manque de générosité. Jésus ! Aide-moi et que ton petit âne (c'est ainsi que Josémaria se voyait devant Dieu) soit vraiment généreux. Des œuvres ! des œuvres !

Cahiers, n° 606, du 16 février 1932, cité par A. Vazquez de Prada, Le fondateur de l'Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva, Pais-Montréal, vol. I, 2001, p. 414.

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