Problemes de ventilation ?
Problèmes de ventilation ?
Voici comment mon ancêtre Joseph d’Arcet (1777-1844) résolut le problème de la ventilation des grands espaces, d’une façon qui semble bien plus pratique que nombre de ventilations forcées ou d’air conditionné actuelles, qui sont la cause de nombre de refroidissements ! (lire la suite)
« La cheminée d’appel forcé, utilisant la chaleur perdue d’un foyer (ou même dans un château celle d’un colombier !), assurait à la fois l’épuration de l’air, sa distribution régulière, et l’égalisation thermique par des ouvertures graduellement croissantes dont il calculait les dimensions, le réglage, et les niveaux. Il avait construit dans les salles de spectacle des lustres remontant plus ou moins dans une ouverture du plafond de diamètre réglable créant un courant d’air ascendant qui permettait d’ajuster la température à la demande. Il s’insurgeait contre les nouveaux plafonds translucides et fermés des assemblées, interrompant la ventilation, et obligeant à se servir de courants d’air pulsé trop fortement, et dès lors peu supportables. Car il préconisait pour les grandes salles un renouvellement d’air « de 10 mètres cube par personne et par heure, avec un courant d’air ne dépassant pas la vitesse de 0,50 m par seconde ». Et il ajoutait avec lucidité qu’au-delà de ces valeurs « la ventilation devenait pénible » et qu’on la supprimait aux dépens de l’assistance qui devait supporter une température suffocante ».
Dr Michel Valentin, « La vie et la famille de Joseph d’Arcet (1777-1844) », Sécurité et Médecine du Travail, n° 34, janvier-mars 1975, p. 36.
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