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jeudi 18 octobre 2007

18 octobre : saint Luc, evangeliste

18 octobre : saint Luc, évangéliste

La fête d'un évangéliste est toujours une grande joie pour nous, car nous sommes très reconnaissants à chacun d'entre eux d'avoir eu la perspective historique de mettre par écrit une partie des enseignements et des faits et gestes de Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur de l'humanité. En effet, « l'aboutissement ou le fruit de la sainte Écriture n'est pas quelconque, c'est la plénitude de l'éternelle félicité. Car elle est l'Écriture dans laquelle sont les paroles de la vie éternelle, elle est donc écrite, non seulement pour que (lire la suite) nous croyions, mais aussi pour que nous possédions la vie éternelle dans laquelle nous verrons, nous aimerons et où nos désirs seront universellement comblés » (Saint Bonaventure, Breviloquium, prologue, n° 4).
Donc la lecture de l'Évangile, comme de l'ensemble de la Bible, est source directe de sainteté. Ce qui est facile à comprendre puisque c'est la Parole de Dieu mise par écrit, comme le dit le dernier concile : « C'est la parole de Dieu en tant qu'elle est consignée par écrit sous l'inspiration de l'Esprit divin » (concile Vatican II, constitution Dei Verbum, n° 9). Et Jésus est lui-même la Parole de Dieu, le Verbe incarné, qui est la Parole de Vie, qui est la Vérité même comme il l'affirme par saint Jean : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6).
Saint Luc est parfaitement identifié. Un document du IIème s., le Canon de Muratori (dénommé ainsi du nom de celui qui l'a découvert) affirme sans ambages que « le troisième livre de l'Évangile est selon saint Luc. Ce Luc, médecin (...) a écrit selon ce qu'il a entendu, puisque lui non plus n'a pas connu le seigneur en sa chair mortelle et, instruit de ces informations, il commence son récit à partir de la naissance de Jean ». Dans le De viris illustris I, saint Jérôme écrit que « Luc, médecin d'Antioche, connaisseur de la langue grecque comme le démontrent ses écrits, disciple de l'apôtre Paul et son compagnon lors de ses voyages, a écrit un Évangile ». Pour saint Irénée (v. 140-v. 202) « Luc, le compagnon de Paul, a consigné en un livre l’évangile prêché par celui-ci » (Adversus haereses 3, 1, 1).
L'Église nous invite à prier en ces termes : « Dieu qui as choisi saint Luc pour révéler, par sa parole et ses écrits, le mystère de ton amour envers les pauvres, accorde à ceux qui se réclament de ton nom d'être un seul cœur et une seule âme, et, à tous les peuples du monde, la grâce de voir ton salut. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. »

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