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lundi 29 octobre 2007

Du neuf et de l'ancien (2)


Du neuf et de l'ancien (2)

La Sainte Écriture est la Parole de Dieu mise par écrit. « Dans cette Révélation le Dieu invisible (cf. Colossiens 1, 15 ; 1 Timothée 1, 17) s'adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu'à des amis (cf. Exode 33, 11 ; Jean 15, 14-15), il s'entretient avec eux (cf. Baruch 3, 38) pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie » (Concile Vatican II, constitution dogmatique sur la Révélation Dei Verbum, n° 2). C'est pourquoi « l'Église a toujours vénéré les divines Écritures, comme elle l'a toujours fait aussi pour le Corps même du Seigneur » (Concile Vatican II, Ibid., n° 21). Ces textes sacrés nous décrivent le panorama merveilleux de ce qu'est la vie dans le royaume des cieux, (lire la suite) là où il n'y aura plus de pleurs ni de grincements de dents (cf. Matthieu 8, 12 ; 13, 42.50 ; 22, 13 ; 25, 30 ; Luc 13, 28). Mais il nous faut passer auparavant par la porte que le Christ a ouverte, la porte de l'obéissance à la Volonté du Père, de l'immolation de notre propre volonté, afin que, comme pour Jésus, notre nourriture consiste « à faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre » (Jean 4, 34).
Du neuf et de l'ancien. De l'ancien, car il n'y a rien à inventer pour parcourir le chemin de la sainteté : nous disposons de l'une et l'autre Alliance, et des sacrements de la grâce ainsi que de la direction qu'assure l'Église avec l'assistance de l'Esprit Saint. Du neuf, parce que tout ce qui se rapporte à Dieu est infini, et donc source de découvertes incessantes. Mais quelle que soit notre proximité de Dieu, notre degré d'intimité avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit, il n'en reste pas moins que « des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme, — des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment » (1 Corinthiens 2, 9).

(fin)

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