L'humilite
L'humilité
Jésus observe comment les gens cherchaient les premières places dans les banquets.Nous avons très facilement envie de briller, comme les girouettes au sommet des maisons, de nous mettre en avant et de parler de nous. La meilleure affaire au monde consisterait à acheter les gens à ce qu'ils valent, disait saint Josémaria, et à les revendre pour ce qu'ils croient valoir. Ce serait une affaire très juteuse en vérité. La Fontaine a décrit l'orgueilleux dans la fable La grenouille qui veut se faire lus grosse qu'un bœuf.
Nous pourrions tous donner nombre d'exemples de gens orgueilleux (lire la suite) dans le monde du spectacle, de la politique, du sport, des affaires, etc., en oubliant peut-être que nous sommes, nous aussi, orgueilleux. « Toi... orgueilleux ? — De quoi ? » (saint Josémaria, Chemin, n° 600). Il faut poser la question, car c'est en Dieu « que nous avons la vie, le mouvement et l'être », comme saint Paul l'explique aux Athéniens (Actes 17, 28). « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en vanter comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Corinthiens 4, 7).
« De quoi peux-tu t'enorgueillir? Tout ce qui te pousse à agir vient de Lui. Tires-en les conséquences » (saint Josémaria, Forge, n° 33). Que nos qualités et nos vertus, nos capacités à bien agir, viennent de Dieu et non de nous n'est pas une incitation à la paresse, à l'inertie, à laisser faire la nature. Car nous avons en nous le « foyer du mal », comme conséquence du péché originel. Et si nous laissons faire, si nous ne luttons pas pour faire le bien et aimer Dieu, c'est le mal qui s'imposera, nous serons horriblement orgueilleux. Car, dans tout péché, se trouve une racine d'orgueil : le refus de Dieu, de se soumettre à lui et à la loi morale qu'il a inscrite dans notre nature (cf. Romains 2, 15), et l'affirmation de notre volonté et de notre autosuffisance.
(à suivre...)
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