La Doctrine sociale de l'Église
La Doctrine sociale de l'Église
Anne Despaigne, Comprendre la Doctrine Sociale de l’Église, préface de Jehan de Saint Chamas, Flavigny, Traditions Monastiques, 2007, 150 pages
Notre société, qui relègue Dieu dans la sphère de la vie privée, accorde peu d’attention à la Doctrine Sociale de l’Église. Cependant, exposer cette doctrine sociale, c’est illustrer dans tous les domaines de la vie humaine - qui est sociale par essence - la réponse de l’homme à son Créateur.
Le discours de l’Église en la matière s’adresse à tous les hommes (lire la suite)de bonne volonté, chrétiens ou non. Ceci peut surprendre ; mais l’Église ne transmet-elle pas la vérité sur l’homme, sachant d’où il vient et où il va ? Ce livre part d’une réflexion sur l’ordre naturel, lequel n’est pas une idéologie, mais la clef du bonheur humain, de la paix, de la concorde et de la prospérité. Il étudie d'abord des question d'antrhopologie en se demandant « Qu'est-ce que l'homme ». Puis, après avoir défini ce qu'est la Doctrine sociale de l'Église, l'auteur aborde en autant de chapitres l'exercice de la liberté, la communication des biens, l'autorité, le principe de subsidiarité, la famille, la propriété, le travail (avec un paragraphe sur la spiritualité du travail), le rôle de l'autorité politique et enfin le rôle des institutions (avec un paragraphe sur la vocation propre des laïcs).
Conçu comme un manuel de formation, semblable à un petit catéchisme de la Doctrine Sociale, cet ouvrage aide à mettre efficacement en œuvre les consignes de Benoît XVI dans l’exhortation apostolique Sacramentum Caritatis : « Il est nécessaire que, dans les diocèses et dans les communautés chrétiennes, on fasse connaître et on promeuve la Doctrine Sociale de l’Église. Dans ce patrimoine précieux, provenant de la plus antique tradition ecclésiale, nous trouvons les éléments qui orientent, de manière très sage, le comportement des chrétiens face aux questions sociales brûlantes. Cette doctrine, mûrie tout au long de l’histoire bimillénaire de l’Église, se caractérise par son réalisme et son équilibre, aidant ainsi à éviter les compromis erronés ou les vagues utopies. »
« Que Dieu me donne des pensées dignes des dons reçus », demandait le sage. La joie du chrétien, c’est de constater mieux chaque jour la perfection, la cohérence et l’harmonie des œuvres de Dieu ! L’harmonie entre la Doctrine Sociale de l’Église et l’élan naturel de notre vie spirituelle » (Jehan de Saint Chamas, préface).
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