Vous avez dit hasard ?
Vous avez dit hasard ?
Le caractère aléatoire de l'apparition de la vie se heurte aujourd'hui au calcul des probabilités. L'astronome Fred Hoyle s'est exercé à un calcul de ce type. Partant des protéines présentes dans le corps humain, il a essayé d'évaluer le temps nécessaire à leur formation en la supposant possible dans la « soupe primordiale » sous l'effet de décharges électriques. Estimant l'âge de la terre à 4,6 milliards d'années, le résultat se chiffre à 293 fois cette durée pour obtenir une seule d'entre elles ! Or il y en a 2000 000...
L'improbabilité de la formation d'un organisme « primitif » est encore bien plus grande (lire la suite) : la moindre bactérie implique 2 000 enzymes environ, et ceux-ci supposent l'existence de protéines complexes nécessaires à la formation des autres 198 000 chaînes protéiques. La probabilité de voir ces 2 000 enzymes fondamentaux résulter du hasard est infinitésimale : environ une sur 10 à la puissance 40 000 (dix suivi de quarante mille zéros).
Pour rendre intelligible cet argument, Hoyle évoque le jeu de dés : cette probabilité équivaut à celle de jouer avec deux dés (non truqués...) 50 000 fois de suite un double 6.
La loi de Borel, bien connue des statisticiens, stipule que les événements remarquables de probabilité faible ne se produisent pas. Le seuil d'impossibilité cosmique absolu est estimé à 1 sur 10 puissance 200. Avec une puissance 40 000, on est tellement au-delà qu'une constatation est claire : les biologistes qui évoquent le hasard comme origine de la vie ne font qu'avouer un a priori extra-scientifique.
Que croire ? Qui croire , L'évolution, hypothèses ou certitudes , 140 ans après Darwin, Les Cahiers d'Edifa, n° 3, mai 1998, p. 26.
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